Ces dernières années, en
côtoyant les frères et sœurs, dans les assemblées, quelque chose de fort s'est
imposé à moi.
J'ai compris que nous
vivions de moins en moins le « les uns les autres », le « mutuellement »,
expressions citées de nombreuses fois dans l’Évangile de Jean notamment, par le
Seigneur Jésus Lui-même, mais reprises dans toutes les épîtres de Paul, Jean,
Jacques et Pierre.
crédits: hozana.org |
Si cette expression
revient autant, tout au long de ces écrits bibliques, c'est bien parce qu'il
risquait d'y avoir un problème majeur, dans les églises.
Et ce problème est là,
très présent maintenant ; il est un des fruits empoisonnés de ce monde moderne,
rempli de technologies de pointe qui isolent les gens « les uns des
autres ». C'est une stratégie très primée de l'ennemi de Dieu, le diable,
le diviseur.
L'inconvénient, c'est que
ce « principe » a pu envahir les églises.
Bien sûr, il y a des
tentatives louables de « rassemblements » de frères, autour d'un
repas, d'une fête, lors d'une intervention d'aide à plusieurs chez une
personne.
Mais, même dans ces
tentatives-là, je ressens ce problème. Tant que le « partage » reste
à une distance raisonnable de notre vie privée, de notre Moi, ça va aller ; on
va même y mettre un certain enthousiasme !
Mais si jamais les
limites du « partage » vont trop loin et se rapprochent
dangereusement de notre petite vie, là ce n'est plus pareil.
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Ce qui fait que, ce que
nous appelons « partage », n'est en fait que l'expression de notre
égoïsme. Ces partages ou interventions sont tous bien calculés, limités,
comptés. Ils ne nous dérangent pas trop ; ils n'exigent pas grand chose de
nous.
J'ai été attristée à
chaque fois que j'ai entendu un frère et une sœur me dire avec sérieux que pour
la Cène, c'est « chacun pour soi devant Dieu ». Ou encore, que si
nous voyons une église sombrer dans l'hérésie et le péché, il faut sauver sa
peau et fuir etc.
Voilà ce que produit
l'égoïsme des cœurs : l’individualisme.
C'est du « chacun
pour soi » pratiquement partout, sous des formes très spirituelles et
fraternelles… Ce n'est pas « LES UNS LES AUTRES ».
MARANATHA M.
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